Lors de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations unies, le Président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a réaffirmé son engagement en faveur du multilatéralisme pour garantir la paix et la sécurité internationales. Dans son discours, il a souligné l’urgence d’une réforme profonde des institutions mondiales, notamment du Conseil de sécurité, du FMI et de la Banque mondiale, qu’il considère comme désuètes et peu représentatives des réalités géopolitiques actuelles. Il a insisté sur la nécessité d’augmenter la représentation des pays africains au sein de ces organisations clés.
Le Président Faye a également dénoncé les déséquilibres économiques qui freinent le développement des pays du Sud. Il a fustigé des pratiques telles que le commerce inégal et l’évasion fiscale, qui, selon lui, maintiennent les pays africains dans une situation de dépendance. Il a plaidé pour des réformes globales qui permettraient aux nations en développement d’accéder plus équitablement aux ressources et aux bénéfices du commerce international.
En abordant la question du changement climatique, Bassirou Diomaye Faye a mis en avant la responsabilité des pays industrialisés, soulignant qu’ils doivent intensifier leurs efforts pour financer une transition énergétique juste et durable. Il a rappelé le principe de responsabilité commune mais différenciée, insistant sur le fait que les nations africaines ne devraient pas être pénalisées dans leur développement.
Le Président sénégalais a également défendu les droits des pays du Sud à préserver leurs identités culturelles, rejetant l’imposition de normes civilisationnelles unilatérales. Il a réitéré l’importance du respect mutuel entre les nations, affirmant que la reconnaissance des diversités culturelles est un pilier essentiel pour garantir la stabilité et la paix dans le monde.
Ce discours décisif fait de Bassirou Diomaye Faye une voix centrale sur la scène internationale, renforçant le rôle croissant de l’Afrique dans la réforme des institutions mondiales et dans la quête de justice économique et climatique.
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