Par : Ibrahima khalil Dieng
À 54 jours du scrutin pour choisir la Quinzième législature de notre pays , le jeu politique s’avère très dense, 《koti-koti , yoli-yoli》, des alliances contre nature et des séparations inattendues tous azimut, difficile de situer tel ou tel dans l’opposition ou dans la mouvance.
Les Alliés de Mars deviennent adversaires de Novembre, les protagonistes, pour ne pas dire les ennemis de Mars tentent de se liguer pour conquérir le parlement en Novembre.
Libéraux , républicains et démocrates prônent une retrouvaille jadis impossible, malgré moultes tentatives de barons toujours vouées à l’échec.
Socialistes, frondeurs et chasseurs de sièges s’attelent à pluraliser leurs forces à la gauche pour espérer assiéger l’hémicycle.
Dans la foulée d’une telle arithmétique politique sans précédent ,Ousmane Sonko en 《deus ex machina》choisit de sauver sa peau, quitte à être un kamikaze politique.
Comme pour dire que la méfiance est toujours une des formes de l’intelligence et la confiance une des formes de la bêtise, l’ex Maire de Ziguinchor et probable tête de liste du PASTEF préfère plier le poing que de tendre son doigt à la vipère qui l’a déjà mordu pour tester son venin.
La duperie politique, ayant une jurisprudence très bien fournie au pays de la Teranga, avec des cas qui surviennent le plus souvent là où on les attendait le moins, PASTEF décide de faire cavalier seul vers les législatives du 17 Novembre 2024 pour au moins avoir la certitude d’eviter le syndrome de 2022.
Paris risqué ou challenge de confirmation de légitimité ?
Les urnes nous en diront plus au soir du 17 Novembre 2024.
Ibrahima khalil Dieng
