La récente révision à la baisse de la note du Sénégal par l’agence de notation Moody’s continue de faire des vagues. Après les avertissements du gouvernement sur la situation « désastreuse » des finances publiques laissées par l’ancien président Macky Sall, les conséquences économiques se multiplient. L’une des plus marquantes est la chute des obligations sénégalaises en dollars, qui a suivi le discours du Premier ministre Ousmane Sonko. Une semaine plus tard, le vendredi 4 octobre, Moody’s a annoncé une dégradation de la note de crédit du Sénégal, la faisant passer de Ba3 à B1, selon des informations relayées par Reuters.
Cette révision négative reflète principalement la dégradation de la « position fiscale » du Sénégal ainsi que son « endettement croissant ». Un audit commandé par le nouveau président Bassirou Diomaye Faye a révélé que le déficit budgétaire pour l’année 2023 dépasse 10 %, contre les 5 % initialement rapportés par l’administration précédente.
Réagissant à cette nouvelle, l’ex-directeur général de Emedia Invest et personnalité politique, Mamoudou Ibra Kane(M.I.K), a pointé du doigt la communication alarmiste du gouvernement. Sur le réseau X (anciennement Twitter), il a déclaré : « La baisse de la note du Sénégal par Moody’s était prévisible après les annonces alarmantes du gouvernement. Gérer un État ne s’improvise pas. Attendez-vous désormais à des mesures d’austérité, comme la fin des subventions. »
Cette révision de la note financière du Sénégal pourrait avoir des répercussions significatives sur la confiance des investisseurs et les futurs financements, ajoutant de la pression sur la nouvelle administration pour mettre en œuvre des réformes économiques rapides et efficaces.
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