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Mainlevée sur les comptes bancaires : Détente entre le ministère des Finances et la presse sénégalaise

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Le ministère des Finances et du Budget, dirigé par Cheikh Diba, a récemment tenu une rencontre avec le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS) pour discuter de la dette fiscale des entreprises de presse. Cette réunion marque une avancée vers une résolution de la crise qui opposait le gouvernement aux acteurs de la presse.

Selon Mamoudou Ibra Kane, président du CDEPS, le ministre a clairement exprimé sa volonté d’apaiser les tensions avec la presse sénégalaise, promettant d’examiner les préoccupations soulevées. Parmi celles-ci, figure la demande de mainlevée sur les comptes bancaires des entreprises de presse, une requête appuyée par Me Doudou Ndoye.

Le ministre Cheikh Diba a également annoncé que des mesures seront prises dès la semaine prochaine pour étudier favorablement les propositions fiscales afin d’alléger la pression sur les entreprises de presse. Pauline Thiam, Maimouna Ndour Faye et Alassane Samba Diop, membres du CDEPS, ont également souligné l’urgence de régler les contrats échus au profit des entreprises de presse.

Fiscalité spécifique pour la presse

Une autre revendication du CDEPS concerne la mise en place d’une fiscalité spécifique pour le secteur de la presse, une idée à laquelle le ministre et ses collaborateurs ont exprimé un intérêt marqué. Le Directeur général des Impôts et Domaines (DGID), Abdoulaye Diagne, a quant à lui promis d’inclure les représentants de la presse dans la prochaine révision du Code général des Impôts.

Cependant, une question demeure sans réponse : le déblocage du Fonds d’appui et de développement de la presse (FADP), un point que le CDEPS juge essentiel pour soutenir les entreprises de presse.

Dans cette optique, le CDEPS recommande aux entreprises de déposer leurs dossiers fiscaux au cabinet de Me Doudou Ndoye afin de revoir à la baisse les dettes fiscales annoncées par l’administration. Par ailleurs, une demande officielle doit être soumise à la Direction générale des Impôts et Domaines pour suspendre les poursuites fiscales jusqu’en juin 2025.


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