Le ministre de la microfinance, de l’Économie sociale et Solidaire a effectué une journée de visite des institutions de microfinance de son département.
Victorine Ndeye s’est rendu dans les départements de Dakar, Pikine et Guédiawaye. La ministre a écouté et partagé avec ses collaborateurs qui n’ont manqué parfois de souligner les difficultés auxquelles ils sont confrontés dans la mise en œuvre de leur cahier de charge.
A la direction générale de ACEP, où elle a commencé sa tournée, le Directeur général a notifié que “le secteur est d’une importance capitale dans le sens où c’est le financement de l’économie réelle”. Mais, dit-il, ils ont été “impactés par la pandémie à l’image de plusieurs structures et ont connu une baisse de croissance de 6%”. “Mais la résilience a permis de mettre en place des pôles de recouvrement, une hausse de 20% de croissance en 2021 en comparaison de 2020”, tempère-t-il.Le directeur a ajouté que l’entité accompagne les entrepreneurs sans exclusion de tous les secteurs d’activités bancables. Il a par ailleurs souligné des difficultés liées à l’accès aux ressources et à la fiscalité. « Depuis 2008 nous levons les fonds au niveau international », renseigne-t-il.
Mamadou Cissé, Directeur général de Baobab, a souligné que sa structure accorde des crédits à des jeunes et des femmes en milieu rural qui n’ont pas accès aux financements. Baobab c’est au moins 700 milliards injectés dans l’économie en termes de financement, elle permet aux femmes de gérer leur finance au niveau de leurs différents groupements. Pour la ministre, la reprise des concertations et des cadres d’échange, des réflexions seront mis en amont pour un meilleur climat social qui va favoriser le cadre de travail.