Ousmane Sonko démissionne de l’Assemblée nationale : un engagement renforcé à la primature

Partager cet article

Ce lundi 2 décembre 2024, la quinzième législature de l’Assemblée nationale du Sénégal débute officiellement avec l’installation des 165 députés élus lors des législatives anticipées du 17 novembre dernier. Cependant, une annonce majeure a marqué cette journée : Ousmane Sonko, leader de Pastef et figure incontournable de la scène politique sénégalaise, a déclaré qu’il ne siégera pas au Parlement.

Une décision stratégique et assumée

Ousmane Sonko, bien qu’élu député, a décidé de démissionner de son poste. « Je reste à la primature », a-t-il déclaré, dissipant toute ambiguïté sur son avenir politique. Lors de son passage à l’Assemblée nationale, il a personnellement déposé sa lettre de démission. « Ce qui m’amène ici, c’est pour officialiser ma démission. Mon rôle au sein de la primature reste une priorité pour moi », a-t-il précisé.

Un engagement ferme aux côtés de Bassirou Diomaye Faye

Dans son discours, le Premier ministre a souligné l’importance de son rôle au sein de l’exécutif, notamment pour soutenir le président Bassirou Diomaye Faye dans la mise en œuvre des projets gouvernementaux. « Le président a besoin de moi à ses côtés pour mener à bien les réformes en cours. Je suis pleinement engagé à poursuivre cette mission », a affirmé Sonko, réitérant sa loyauté et sa détermination.

Une transition bien encadrée au Parlement

Avant de quitter l’Assemblée, Ousmane Sonko a pris le temps de réunir les députés de son groupe parlementaire pour leur transmettre des consignes claires. Bien que son absence marque un tournant stratégique, il semble avoir préparé son équipe pour assurer la continuité de ses idées au sein de la nouvelle législature.

Une vision tournée vers l’exécutif

Cette démission illustre un choix politique assumé : se concentrer sur la primature pour renforcer l’action gouvernementale. Ousmane Sonko reste fidèle à ses engagements et déterminé à jouer un rôle central dans les décisions majeures du pays, loin des bancs de l’Assemblée.


Partager cet article