L’architecte sénégalais de renom, Pierre Goudiaby Atepa, a déposé une citation directe contre le journaliste Adama Gaye, suite à des accusations de malversations financières. Ces allégations concernent la gestion controversée de la Maison du Sénégal à New York, un projet majeur dans lequel Atepa est personnellement impliqué.

L’information a été confirmée par Adama Gaye lui-même, qui a partagé la nouvelle sur ses réseaux sociaux. Selon lui, le procès devrait débuter en novembre 2024. Le journaliste affirme avoir reçu une citation directe de la part d’Atepa, suite à ses publications dénonçant de graves irrégularités dans la gestion de ce projet phare de la diaspora sénégalaise à New York.

Dans ses déclarations, Adama Gaye a insisté sur la gravité de ses accusations, affirmant que Pierre Goudiaby Atepa figure parmi les principaux responsables impliqués dans ces malversations présumées. Face à cette citation directe, Gaye considère cette action comme une « tentative d’intimidation », ajoutant que ses révélations sur les personnalités influentes du pouvoir attirent régulièrement des tentatives de répression visant à le faire taire. Cependant, il se dit déterminé à « défendre la vérité » et à faire valoir ses propos devant la justice.

Pour étayer ses accusations, Adama Gaye s’appuie sur des documents légaux obtenus avec l’aide de son avocat américain, J.R. Skrabanek. Ces preuves, accessibles via une plateforme judiciaire américaine, renforceraient, selon Gaye, la crédibilité de ses accusations.

L’affaire prend une tournure encore plus complexe avec la mention d’une procédure d’arbitrage en cours impliquant plusieurs acteurs, dont Pierre Goudiaby Atepa et son neveu, Pape Diedhiou. Ce dernier aurait intenté une action contre l’État du Sénégal, apportant ainsi un nouvel éclairage sur les déclarations du journaliste.

Adama Gaye appelle les Sénégalais à prendre conscience de la gravité de cette affaire qu’il décrit comme un « scandale majeur ». Il souligne que la justice sénégalaise est également informée des faits et réaffirme sa volonté de continuer à dénoncer ce qu’il perçoit comme des dysfonctionnements. « On ne me fera pas taire », conclut-il dans son message au public.