La pression fiscale au Sénégal se fait de plus en plus ressentir, touchant non seulement les entreprises, mais aussi des acteurs du secteur juridique. Parmi eux, certains avocats, particulièrement ceux ayant été proches du précédent régime, sont désormais sous le radar de l’administration fiscale. Selon des sources fiables, plusieurs de ces avocats font actuellement l’objet de poursuites avec des Avis à Tiers Détenteur (ATD), entraînant le blocage de plusieurs de leurs comptes bancaires.
Dans un contexte où le nouveau régime prône la transparence et la rigueur à travers le slogan « Jub Jubël Jubënti », il devient impératif pour tous les citoyens et structures de respecter scrupuleusement leurs obligations fiscales. Le président Bassirou Diomaye Faye, en ligne avec cette politique, insiste sur l’importance de soutenir les efforts de l’État pour répondre aux besoins croissants de la population.
Cette situation n’épargne pas les avocats, qui se retrouvent à devoir jongler avec une « gymnastique fiscale » pour régulariser leur situation. Les entreprises de presse, déjà sous pression pour le paiement de leurs impôts, ne sont pas les seules à être ciblées par ces nouvelles mesures. Les avocats, dont les comptes sont désormais surveillés de près, doivent également s’acquitter de leurs devoirs fiscaux pour éviter des sanctions plus sévères.