La livraison du mercredi de la presse quotidienne met à l’honneur la gent féminine, en lien avec les initiatives marquant la commémoration de la journée internationale des droits des femmes.
»Toutes des Linguères », affiche le quotidien Kritik’, pour rendre « hommage à nos mères, femmes et filles ». »Mères, elles comblent de bonheur leurs enfants ! Epouses, elles assurent ! Au travail, elles n’hésitent pas à damer le pion aux hommes, notamment dans la gestion ! »
»Elles, ce sont les braves femmes qui sont célébrées, ce 8 mars, par toute la communauté internationale », note Kritik’, pendant que le quotidien Yoor-Yoor met en exergue à sa une quelques profils de femmes modèles, »amazones de la résistance contre l’injustice ».
Tribune complète la lecture de Yoor-Yoor par un retour sur des figures féminines historiques telles que Mame Diarra Bousso, Aline Sitoë Diatta, Mame Astou Dianka, Fawade Wellé. »Le Sénégal, pays de femmes modèles », titre ce journal.
L’Observateur, pour sa part, porte son attention sur les »femmes plurielles [aux] vies singulières ». Il revient, de cette manière, sur »le calvaire des femmes +déclassées+ de Bopp Thior », une île de Saint-Louis « sans eau, ni électricité », qui ne dispose pas non plus de marché ni d’infrastructure sanitaire.
Le journal parle aussi des femmes sans abris à Dakar, qui vivent »le péril de la rue ». De même ouvre-t-l une fenêtre sur »les héroïnes du Net », spécialisée notamment dans la vente en ligne.
Bès Bi Le jour choisit de faire une incursion dans le monde des femmes opérant dans l’exploitation minière à Diogo, sur un site de la société Grande Côte Opérations dans la région de Thiès (ouest).
Ces femmes »sont aux avant-postes en termes de responsabilités et tiennent parfois tête aux hommes qui continuent de dominer malgré tout » la vie de ce secteur, écrit le journal.
»Mars toujours haute », affiche le journal Le Quotidien, un jeu de mots du journal pour faire constater que pour les femmes, la marche demeure toujours haute, en raison de »retards [toujours notés] dans l’autonomisation financière, les arts ou au niveau professionnel ».
Il reste que le Sénégal »a franchi beaucoup d’étapes concernant la lutte pour l’émancipation des femmes », estime le quotidien L’As, lequel ajoute que dans les instances de décision »les Sénégalaises occupent des rôles prépondérants ».
»Par conséquent, poursuit le journal, l’image de séductrice […] qu’on lui colle par le truchement des productions cinématographiques et dans les médias doit évoluer […] ».
Ce qui est corroboré en certains points par l’éditorial de l’Observateur, signé de la journaliste Jacqueline Fatouma Bocoum, une femme en vue qui a fait la preuve de sa renommée à la tête de nombreux médias au Sénégal.
»Etre femme aujourd’hui, c’est faire accepter qu’on soit l’autre moitié impactante du monde », avance la »guest éditorialiste » de l’Observateur.
»Il est fini le temps où nous célébrions en toue timidité, les moments consacrés à notre infime présence professionnelle, à notre militantisme secondaire, à nos droits égratignés », écrit-elle.
»Des femmes avant nous ont tracé un chemin en arrachant aux plantes de nos pieds, les épines qui, pourtant, s’y tardent encore », analyse Jacqueline Fatima Bocoum.
Le Soleil rapporte que le président de la République, Macky Sall, en présidant mardi les Assises nationales de l’entreprenariat féminin, a »annoncé d’importantes mesures, qui seront prises [ce mercredi], lors de la réunion du Conseil des ministres ».
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