Shopping cart

No Widget Added

Please add some widget in Offcanvs Sidebar

Actualité

Sonko transpire dans le bureau du Juge…Pastef brouille les pistes

Partager cet article

Le massage du « Sweet Beauté » continue d’alimenter les débats. Adji Sarr et Ousmane Sonko prennent en otage les sénégalais qui attendent toujours de connaître le fond de cette affaire qui a déjà fait quatorze morts. Chose que la justice s’attèle à faire. Le doyen des juges a confronté le leader du parti des patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF) à sa victime présumée. Les débats ont été houleux dans le bureau de Maham Diallo. Mais le maire de Ziguinchor a activé ses hommes pour brouiller toutes les pistes…

S’il y’a une personne qui a transpiré dans le bureau du doyen des juges, c’est bien Ousmane Sonko. Le leader de Pastef a fait face à son pire cauchemar. Adji Sarr et le maire de Ziguinchor ont partagé le même bureau pendant des heures. Chacun des deux parties a donné sa version sur ce qui s’est réellement passé dans le jacuzzi du « Sweet Beauté ». Mais le présumé bourreau d’Adji Sarr a perdu son sang-froid. Selon certains médias, Sonko aurait traité Adji Sarr de menteuse qui a aigrement porté la réplique. Ce qui avait entraîné une suspension temporaire de la séance.

Pastef lance une grande opération de Com’ pour « blanchir » Sonko

Mais Pastef qui a un problème avec la presse, a mis en place une vaste opération de communication pour donner aux sénégalais leurs propres informations. Bassirou Diomaye Faye et El Malick Ndiaye se sont chargés de ce travail sur les réseaux sociaux. Pour discréditer le doyen des juges, le président du Mouvement national des cadres patriotes (Moncap) avait annoncé que Maham Diallo aurait perdu le PV d’enquête préliminaire. Et selon Diomaye c’est cela qui aurait même été la cause de la suspension de la séance. Mais Bass, qui n’est ni avocat, ni juge ni plaignant ou accusé, devrait nous dire comment il pourrait savoir ce qui se passait en temps réel dans le bureau du juge.

Le mensonge bien ajusté de Bassirou Diomaye Faye

Mais à Pastef, on semble être dans le secret des Dieux. Le patriote de Ndiaganiao, dans une émission dans une télé de place, avait annoncé que Sonko ne connaissait pas Adji Sarr. Et pourtant c’est lui qui s’est transformé en journaliste sur les réseaux sociaux uniquement pour tirer d’affaire le PROS (Président Ousmane Sonko). Mais son angle d’attaque n’est pas bon. Avec les avancées technologiques, aucun PV numérique ne peut être perdu. Diomaye Faye par la magie du clic et du clac a essayé de noyer le poisson dans l’eau. Ce qui se peut se comprendre pour une personne comme lui.

Bassirou Diomaye a dévié du véritable débat lors de cette journée. Le président du Moncap a tellement orienté ses attaques sur Me El Hadji Diouf qu’on avait oublié Adji Sarr en l’espace de quelques minutes. Ce sont ces informations que les patriotes se sont empressés de partager. Avant même que l’audition ne prenne fin, les «Sonko-Boys» avaient déjà fixé leur propre verdict. Ce bourrage des réseaux sociaux a aussi perdu certains journalistes qui se sont empressés de les publier.

Même Jotna Média, la télé de Pastef, s’est lancée dans cette entreprise de désinformation. Alors que l’audition suivait son cours, ils ont improvisé un direct uniquement pour parler d’un face à face qui n’était même pas encore terminé. Ce live s’est basé uniquement sur les informations fournies par Bassirou Diomaye Faye et El Malick Ndiaye. Comme quoi, c’est Pastef qui délivre les contenus des rapports que les assistants du juge n’ont pas encore fini de rédiger.

Toute cette opération de Com entre dans une logique, celle de discréditer la présumée victime et le doyen des juges. Depuis le début de cette affaire qui a déjà fait quatorze victimes, Pastef tente de blanchir Ousmane Sonko. Les partisans du maire de Ziguinchor accusent le gouvernement de Macky Sall d’avoir ourdi un complot pour liquider leur leader. Alors, les patriotes tentent de toutes les manières possibles de démontrer ce complot. Mais jusqu’à présent, aucun élément concret n’a été présenté aux sénégalais.

En attendant que la vérité éclate, Pastef semble être terrorisé par ce qui pourrait sortir du bureau du doyen des juges. Tout ce tapage médiatique est une manière pour les patriotes de protéger leurs arrières. Mais quoiqu’il en soit, la vérité doit éclater une bonne fois pour toute. Car les sénégalais n’en peuvent plus d’être prisonniers d’un massage qui a coûté la vie à quatorze jeunes.

Aliou Niakaar Ngom pour Xibaaru


Partager cet article

Comments are closed

Articles similaires