La ville de Saint-Louis a récemment été le théâtre de violences impliquant des partisans du leader de Pastef, Ousmane Sonko. Dans un communiqué publié le lundi 11 novembre, la coalition Sàmm Sa Kàddu, dirigée par Barthélémy Diaz, a tenu Sonko pour responsable de ces incidents. Ce communiqué, signé par la Conférence des Présidents, dénonce les agissements du leader de Pastef et l’accuse d’être la cause de cette montée de tensions.
Selon la coalition, « Ousmane Sonko est tenu pour responsable de tout incident qui pourrait survenir à l’encontre de ses membres, militants, sympathisants et électeurs ». La Conférence des Présidents va plus loin en accusant Sonko d’incitation directe à la violence, soulignant qu’il aurait, via sa page Facebook, encouragé ses partisans à entraver les activités de la coalition Sàmm Sa Kàddu.
« Cet appel à l’agression, voire à l’assassinat, est un acte assumé par le Premier ministre en place, qui semble privilégier la violence pour barrer la route à notre campagne légitime », affirme la Conférence des Présidents. Ces accusations renforcent le climat de tensions à l’approche des élections.
Barthélémy Diaz et ses alliés estiment qu’Ousmane Sonko, craignant une défaite imminente, chercherait à entraver la démocratie en créant un climat de peur. La coalition Sàmm Sa Kàddu a ainsi interpellé le président de la République et la communauté internationale, les appelant à prendre la mesure de la gravité de ces propos.
En conclusion, cette prise de position de Sàmm Sa Kàddu marque un tournant dans les relations déjà tendues entre les deux coalitions, jetant une ombre sur le processus électoral et appelant à des réponses immédiates pour garantir la sécurité des campagnes.