Barthélémy Dias dénonce : « Le peuple a été floué. Il mérite mieux que cette escroquerie politique »

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Barthélémy Dias ne décolère pas. Invité sur le plateau de France 24, le leader du mouvement Sénégal Bi Ñu Bokk a lancé une charge frontale contre le régime actuel, qu’il accuse d’avoir trahi l’espoir d’un peuple en quête de changement.

« Ce régime, c’est une escroquerie politique. Le peuple sénégalais, en particulier la jeunesse, mérite bien mieux que ce qu’on lui a servi », a-t-il déclaré d’un ton grave.

L’ancien maire de Dakar dit assumer sa part de responsabilité dans l’arrivée au pouvoir de ceux qu’il dénonce aujourd’hui, mais insiste sur le fait qu’il est temps de tourner la page.

« Je n’ai pas le droit de me taire. J’ai participé à l’accession de ce régime. La déception est immense. Se débarrasser de ce pouvoir est devenu une œuvre de salubrité publique », martèle-t-il.

Une désillusion profonde, surtout chez les jeunes

Pour Barthélémy Dias, la jeunesse sénégalaise est la grande victime de cette promesse non tenue. Il parle d’un profond sentiment de trahison face aux promesses de rupture, qui ont laissé place à un quotidien marqué par le chômage, la précarité et le désespoir.

« Ils avaient promis monts et merveilles, une gouvernance de rupture, de justice, d’éthique… Aujourd’hui, la jeunesse est dans une déception totale. »

Un appel à la responsabilité et à un nouveau départ

Au-delà de la critique, l’élu appelle à une réflexion nationale urgente sur la direction que prend le pays. Pour lui, la situation macro-économique est désastreuse, la gouvernance manque de cap, et l’espérance placée dans le changement a été brisée.

« Le Sénégal a besoin de vérité. Il faut regarder les Sénégalais dans les yeux et leur dire ce qu’on peut faire, pas les manipuler avec de faux espoirs. »

À travers cette sortie, Barthélémy Dias pose une question centrale : le pouvoir en place est-il toujours en phase avec les aspirations populaires ? Et surtout : quel leadership pour répondre à la crise actuelle ?

Un discours qui ne manquera pas de résonner chez les déçus du pouvoir, et de relancer les débats sur les prochaines échéances politiques.


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