La dernière sortie publique d’Ousmane Sonko continue de faire des vagues. Cette fois, c’est le journaliste Madiambal Diagne qui hausse le ton et interpelle directement le président de la République Bassirou Diomaye Faye, l’appelant à trancher clairement dans la crise qui couve au sommet de l’État.
Dans un post sans langue de bois, Madiambal Diagne n’a pas mâché ses mots :
« Cette fois-ci, Sonko n’a épargné personne. Tout le monde y est passé : le Président de la République, l’opposition, la société civile, les magistrats, les médias, les alliés de Pastef… »
Mais c’est surtout la conclusion choc du journaliste qui retient l’attention :
« Bassirou Diomaye Faye n’a plus le choix : il doit démettre son Premier ministre ou se démettre lui-même. »
Une déclaration qui relance le débat sur la cohabitation
La tension palpable entre le président Faye et son chef de gouvernement, devenu Premier ministre grâce à un pacte politique scellé entre compagnons de lutte, semble désormais déborder l’espace interne de la majorité. L’opinion publique s’interroge : le Sénégal est-il face à une cohabitation explosive ou à une rupture politique annoncée ?
Pour Madiambal Diagne, la dernière intervention de Sonko — jugée offensive, clivante et menaçante — ne permet plus au chef de l’État de garder le silence. Selon lui, Diomaye Faye doit clarifier sa position et assumer son autorité face aux sorties jugées excessives de son Premier ministre.
Un débat démocratique sous tension
Dans un pays où la liberté d’expression est un acquis précieux mais fragile, et où l’opinion attend des réponses concrètes sur les urgences sociales et économiques, ces tensions au sommet interrogent : où va le projet ?
Nombreux sont ceux qui appellent à un retour à une gouvernance apaisée, au respect des institutions, à une cohésion de l’exécutif, et surtout à une mobilisation collective autour des véritables enjeux : emploi, justice, souveraineté économique, réforme de l’État.
Mais face aux invectives et à l’escalade verbale, des voix comme celle de Madiambal Diagne appellent à la responsabilité politique, pour éviter une crise institutionnelle ouverte.
